La maison et le jardin des Dames de l'instruction ont
été donnés par M. Margerit curé de
Solignac, par acte testamentaire, Boffy notaire le 8 mai 1772.
La maison d'école de Collandre a été il y a
longtemps, construite par le village, elle a été
réparée sous M. Bonneton, curé, le chemin de
croix de cette assemblée a été
érigé le 16 octobre 1842.
La maison d'école de la Beaume a été
construite du 3 mars 1832 au 20 mai 1841. M. le curé a fait don de l'escalier, elle a
coûté 1149f, il y a eu un don de 641f
Le chemin de croix a été donné par la famille
Lénés.
La maison d'école de Mussic a été construite
de 1846 à 1849 sur l'emplacement de l'ancien four
communal. Le chemin de croix de l'assemblé de Concis construite par
M. Bonneton, a été érigé le 7 septembre
1840.
**************
Début du registre Maurin 1861 page 1, fin page
4
Page 3
1863. La table de communion a été donnée par
mademoiselle Euphémie Maurin ainsi que lornement noir le
plus joli, la pose de la table, sa valeur et celle de la table
peuvent sévaluer à 550 francs. Le meuble de la
sacristie a été fait cette année et revient
à deux cents francs. Lannée 1864 a été féconde en
biens spirituels et matériels. Le jubilé du Puy a
été très brillant ; la paroisse de Solignac
toute entière, la gagné, et fût avec une
procession fort belle, faire sa visite à Notre Dame du Puy.
Une quête fût faite dans la paroisse pour refondre une
cloche et en faire une nouvelle. M. le curé se chargea de la
première, et la quête fut assez abondante pour acheter
la seconde qui est la plus grande. Monseigneur Lebreton voulu bien
lui-même donner la bénédiction solennelle. Il fut
reçu avec tous les honneurs dus à sa dignité, et
autant que pouvait le faire une petite paroisse de campagne. Trois
milles personnes au moins, sétaient rendus à
cette cérémonie ; le soir cinq où six cents
lampions brillaient au clocher et sur léglise, les
maisons des habitants étaient illuminées, enfin un
grand feu de joie couronna cette fête, cest dans cette
même année quont été achetées
les deux bannières de la congrégation des filles et des
pénitents. Les fonts baptismaux et les deux grandes fleurs ont
été donnés par les parrains et marraines des
cloches, le grand lustre et le dais par M. le curé, et enfin
les deux lampes ont été achetées pour
accompagner le lustre. Tous ces objets ont été
estimés dix mille francs. Page 4 Dans lannée 1865, il ny a rien eu
dextraordinaire, la fabrique a cependant fait réparer le
toit de léglise qui était entièrement
dégradé. La dépense de cette réparation
sest élevée à 500 francs, la somme a
été fournie par la commune. Le 5 mai 1866 Monseigneur est venu donner la confirmation à
la paroisse de Solignac. Les paroisses du Brignon et de Cussac y
avaient conduit leurs enfants. Il y a eu cette année une forte inondation qui a
causé de grands dommages. Plusieurs personnes ont
été noyées, un grand nombre de ponts ont
été emporté ; mais aussi la charité
publique na pas fait défaut, et les malheureux
inondés y ont trouvé un grand soulagement. Lannée 1867 na pas été heureuse
pour la paroisse, M. labbé Fournier son vicaire,
prêtre selon le cur de Dieu, plein de zèle et de
foi, est tombé gravement malade ; nous avions cru pouvoir
le conserver en lui demandant un aide, notre espérance a
été déçue, il a été
obligé de se retirer. Deux autels en marbre ont
été placés dans léglise, celui de
Ste Philoméne par Etienne Bernard du Chier, et celui de la Ste
Vierge en grande partie par Mme Latourette, et ce qui manquait par la
congrégation. Ces deux autels, placés, coûtent
onze cents francs. Un beau calice a été donné,
en partie, par Antoine Bernard du Chier, il coûte 560 francs,
M. Bernard a donné 360 et la fabrique a fourni le reste. On a
aussi cette année ouvert une maison pour un
établissement de frères la 15 novembre, les
frères qui fréquentent lécole,
sélèvent à prés de cent.
Fin du registre de M. Maurin 1867 page 4
*****
Début du registre Allezard 1869 page 5, fin page 72,
1884
Page 6
Le 20 octobre 1869 jai reçu une statue de St
François dAssise, sculptée par M.
(Dostelle ?) du Puy, elle a coûté 70f. Le 20 octobre 1869 deux marchepieds ont été
placés à lautel du Sacré Cur de
Jésus, et à lautel de la très Sainte
Vierge, ils ont coûté 100f les deux. Le 12 décembre 1869 une niche pour la petite statue en
pierre appartenant aux pénitents, a été
placée à la tribune, et payée aux frais de la
confrérie.
Page 7
Le 22 décembre une main courante a été
placée à la table de communion, elle a
été payée 40f. 1870. Reconstruction du couvent, les fondements ont
été commencés le 21 mars 1870, le sacrifice
imposé aux dames de linstruction sest
élevé à quinze mille francs au moins. La paroisse de Solignac à vis à vis delles,
une grande dette de reconnaissance. Deux vitraux ont été posés le 24 mars 1870,
celui du Chur représentant St Vincent, diacre et martyr
premier patron de la paroisse, et St Barthélemy, apôtre
a coûté 650f, celui de la tribune dans lequel sont
représentes les emblèmes de lEucharistie et les
instruments de la passion 334f, ces deux fenêtres avaient
été diminuées de moitié par une indigne
maçonnerie, elles ont été rendues à leur
grandeur première.
Page 8
Le 16 avril 1870 veille de Pâques, jai fait placer
à la porte qui donne accès à la statue de la
Sainte Vierge, un grillage artistement fait par M. Allègre,
serrurier de Solignac, il coûte 185f. Le 11 mars 1870 un escalier tournant donnant accès à
la tribune, a été placé au fond de
léglise, il a été fait pour remplacer des
marches et une voûte faisant saillie dans léglise,
à lentrée de la chapelle latérale. Cette voûte inférieure, qui était
précédemment un ossuaire a été
démolie, et léglise a été ainsi
dégagée dune masse informe qui choquait la
vue. Cet escalier complet a coûté :
Pour les marches et la démolition de lescalier
à deux pans 258f.
Pour réparation et dégradations causées
par la chute de lescalier et de la voûte 47f.
Pour les ferrements, la rampe et la main courante du nouvel
escalier 280f.
Le 4 août 1870 un béton a été fait dans
la chapelle latérale, deux marches octogones ont
été placées pour recevoir les fonts baptismaux,
qui figurent très bien dans cette chapelle, qui recevra
prochainement un vitrail de 3 mètres.
Page 9
Une uvre dune haute importance est enfin en voie
dexécution. Dés mon arrivée à Solignac jai
été frappé des inconvénients nombreux de
lexistence du cimetière prés de
léglise. Son périmètre trop restreint, la profondeur du sol
insuffisante et causant des odeurs notoires intolérables, sa
proximité de la cure qui rendait en été ses
appartements et le jardin inhabitables, toutes ces
considérations mont fait entreprendre ce que mes
prédécesseurs avaient vainement tenté. En janvier 1870, jai fait sentir à ma population du
haut de la chaire, ce qui dans le cimetière froissait tous les
sentiments qui tiennent le plus à cur de lhomme,
la triste obligation où en était, à cause de
lexiguïté de ce terrain, voué aux
inhumations de temps immémoriaux, dexhumer des ossements
que le temps navait pas même dépouillés de
leur chair, de voir apparaître, à chaque nouvelle
sépulture, une multitude dossements que la terre ne
pouvait plus enfouir. Ces pensées ont été comprises, et
lopposition dautre fois, à fait place à une
approbation unanime. Dés lors, jai tenté prés de M. Nogier
de Solignac, propriétaire du château qui fut
cédé par la famille De Polignac à ses
ancêtres en 1779, dobtenir la cession des ruines de ce
château et son terrain circonscrit par elles. Sur le refus formel de M. Charles Nogier de Solignac, receveur des
postes à Clermont, département de lOise,
jai du en appeler à la décision du conseil
municipal, et sur son avis conforme, M. Casimir Reynard, honorable
maire de Solignac, homme de bien et de dévouement, sest
joint à moi pour entretenir monsieur De St Pony de Blesle,
préfet de la Haute Loire de cette importante affaire. En avril jeus lhonneur de recevoir M. le préfet
et linspection des lieux le fit se prononcer pour
lexpropriation pour cause dutilité publique,
bientôt le magistrat que le gouvernement de la défense
nationale eut, en septembre 1870, la malheureuse inspiration de
révoquer, nomma, M. Martel, médecin très
distingué du Puy pour examiner la question hygiénique,
M. Bernard juge de paix de Solignac, recommandable comme magistrat et
homme privé, pour procéder à une enquête
de commdo et incommdo. M. Pharisier expert pour apprécier létendue et
la valeur du terrain à acquérir, leurs rapports ont
été dune parfaite unanimité et leurs
conclusions analogues, ils ont déclaré positivement,
que lancien cimetière ne réunissait aucune des
conditions voulues par la loi, que le nouvel emplacement au contraire
était à une exposition parfaite comme salubrité,
à proximité de léglise et cependant
à la distance légale des premières
habitations. Ces rapports soumis à M. le préfet, ont obtenu
aussitôt sa haute et bienveillante approbation, et ils ont
été signifiés à M. Nogier de Solignac qui
a compris quil succomberait en présence du
déterminisme de ladministration préfectorale et
municipale. Dés lors il a jugé prudent de point attendre une
expropriation qui aurait mal secondé ses vues
intéressées, il a donc notifié ses
prétentions à la mairie et a demandé pour prix
du terrain et de ces ruines 2500 francs, quelque
exagéré que fut le prix, il a été
accepté par le conseil municipal, qui a voté
lemprunt de cette somme avec une unanimité parfaite, et
la vente a été consentie en septembre 1870. Toutes les mesures légales ont été prises
aussitôt, et nous ne saurions trop louer le zèle et
lintelligence dont a fait preuve, dans cette affaire, M.
Dufour, secrétaire de la mairie et greffier de M. le juge de
paix, il a donné une puissante impulsion à la marche de
ces négociations. Les fondations de la muraille qui mesure 41 mètres ont
été creusées, et le 6 octobre la première
pierre solidement posée, et largement arrosée par nous
curé de Solignac en garanti la durée et ce jour nous a
amplement dédommagé de tous nos efforts pour procurer
cette uvre importante qui coïncide heureusement avec la
construction du couvant des dames de linstruction. A la même date le terrain qui sépare
léglise du cimetière a été aplani
et régularisé, une muraille a été
construite sur le bord de labîme au fond du quel est le
Chier et en novembre deux rangées darbres seront
placées et feront ainsi de cet espace un lieu de
délassement et de méditation, prés du temple que
la divinité habite pour sanctifier nos âmes et de celui
où nous attendons la résurrection de nos corps dont sa
présence est un gage. Les fondations du piédestal de la croix placée au
milieu du cimetière ont commencées le 28 octobre 1870.
Elles ont avancé avec une précision toute
providentielle. La découverte dune citerne de cinq mètres de
circonférence, sur laquelle nous avons jeté une
voûte et qui forme la plus belle crypte destinée
à la sépulture des ecclésiastiques qui mourront
à Solignac. Il existait en face de la porte dentrée une vielle
tour à laquelle une énorme muraille était
adjacente dans la direction de levant, lune et lautre ont
été démolis par adjudication en novembre
1870. Un chemin était pratiqué entre la muraille du
nouveau cimetière et la statue de la très Sainte
Vierge, ladministration municipale à répondue
avec le dévouement qui la distingue, à nos vux,
et a fait construire une haute muraille qui élargie
lespace au devant de léglise, et a le
précieux avantage disoler davantage le cimetière
et de plus, permettre que le silence et le recueillement soient
troublés dans le St temple par le passage des voitures, un
nouveau chemin a été ouvert à la droite de la
statue.
Page 11
Il existait au fond du cimetière une épaisse
muraille qui reliait deux jolies tourelles et qui fermait ainsi
laccès à lextrémité du rocher
qui forme un promontoire qui domine la magnifique vallée
depuis Mussic jusquà Cussac et sous lequel la Loire
serpente agréablement, cette muraille sera incessamment
démolie, et offrira ainsi dés lentrée du
cimetière la plus ravissante perspective, puis si la
providence moffre les moyens, et men donne le temps, je
ferai construire sur le point extrême du rocher, une chapelle
mortuaire dans laquelle les prières aux jours
denterrement seront offertes à Dieu, et la sainte messe
sera célébrée dans la belle saison. Le fondement de la partie gauche du cimetière à une
profondeur de dix pieds, a été donné par
adjudication, et on a offert ainsi des travaux aux pauvres dans ces
temps malheureux au triste point de vue de linvasion de
Prussiens, de la pénurie générale, et de la
saison rigoureuse. Une quantité considérable de pierre
a été extraite et provenait sans doute des ruines du
château que les siècles couvrent de leurs ombres.
Page 12
Le 13 novembre 1870 la bénédiction solennelle du
cimetière a été faite par M. Menard, vicaire
général, délégué par Monseigneur
Lebreton, cette solennité a coïncidé avec la
bénédiction du couvant des dames de linstruction,
madame la supérieure générale et sa
première assistante étaient à cette
cérémonie à laquelle assistaient messieurs les
curés du canton, un concours considérable des
paroissiens voisins témoignait du retentissement quont
eu ces deux uvres qui sont la plus douce récompense de
nos efforts et qui honorent notre paroisse. La dernière inhumation faite dans lancien
cimetière est Rose Pascal sur de Ste Agnès,
décédée à Solignac le 14 avril 1871,
âgée de 80 ans. Létendue métrique du cimetière est 1617
mètres carrés, cest à dire deux
cartonnées et 37 mètres. La première inhumation faite dans le nouveau
cimetière est celle de Baptiste Veysseyre Flachon,
décédé à Solignac le 11 mai 1871,
âgé de 80 ans. Le 14 mai 1871 une grande muraille qui reliait des deux tourelles
du fond du cimetière a été démolie, et
ouvre la plus belle perspective. Le 24 mai 1871 la belle croix qui était au milieu de la
place en face de la cure, a été enlevée pour
être mise un peu de côté et être moins
exposée aux irrévérences que son emplacement
primitif occasionnait. Les démolitions ont permis de
découvrir le soubassement sur lequel elle repose, cette croix
date de 1748. Le 24 juin 1871 un vitrail représentant le baptême de
Notre Seigneur Jésus Christ a été placé
dans la chapelle de fonts baptismaux. Et par une heureuse
coïncidence, cette inauguration a eu lieu le jour de la
fête de St Jean Baptiste, il y avait dans cette chapelle deux
fenêtres carrées dun mètre trente
centimètres, superposées, elles ont fait place à
une seule fenêtre de trois mètres de hauteur, sur un
mètre vingt. Ce vitrail est du à Jean Reynard,
dAgizoux.
Page 13
Le 28 octobre la crypte si heureusement placée sous la
croix du cimetière a été fermée, un
béton forme le pavé intérieur, et la reposeront
les prêtres décédés à Solignac,
sous la croix qui est le symbole et le gage de notre
résurrection, et au milieu des chrétiens qui seront
leurs auréoles dans le ciel, après les avoir
sanctifiés sur la terre. Le cercueil de tous les prêtres qui auront place dans ce
précieux caveau devra être en zinc, et enfermé
dans un second cercueil. Le 30 novembre 1871 un vitrail représentant Notre Seigneur
Jésus Christ sous lemblème du Sacré
Cur, a été place à la fenêtre
prés de la chaire, un grillage a été
placé le même jour au-dessus de la porte
dentée. Marie Couturier a donné pour ces deux
uvres 200 francs, elles ont coûté 235francs. Par décision du conseil de fabrique, la construction
dune seconde sacristie a été résolue dans
la séance du 1er dimanche de juillet 1872.
Lexécution en a été confiée
à Victor Souveton au prix de neuf cent francs, les travaux
nont pu commencer quau 1er octobre, la
construction des murailles et la voûte a été
achevée le 24 à midi. Nota : les 17,18,19 octobre les travaux ont été
suspendus, des pluies torrentielles accompagnées de tonnerres
effrayants ont pendant ces trois jours consternés et
désolés nos campagnes, le débordement de la
Loire a été tel que de mémoire dhomme en
vie la vue acquérir de si grandes proportions, elle touchait
au domaine de la Planche. Le ruisseau qui coule dans Solignac a
tellement débordé que les communications ont
été interceptées, il était impossible
daborder la maison du docteur Arnaud, habitée par M.
Bernard ancien juge de paix.
Page 15
Le 18 janvier un très beau vitrail emblème de
limmaculée conception, a été placé
prés de lautel de Sacré Cur, cette
fenêtre a été ouverte dans le cours de la
semaine, la réparation totale sest élevé
à 200 francs. Ce vitrail comme tous ceux de
léglise sont des ateliers de M. (Mauvernory ?) de
St Galmier (Loire) cette réparation sest faite par un
temps exceptionnellement doux. Le 22 janvier, dix arbres ont été plantés
entre le cimetière et léglise. Le 26 mars les marches qui donnent accès à la
sacristie ont été placées et ornées
dune élégante balustrade, luvre du
plâtrier pour lintérieur a commencé le 21
avril. Dans les derniers jours de ce mois le vitrail de la
première sacristie a été placé. Le 10 avril le magnifique portail du cimetière, uvre
de Pierre Allègre a été posé.
Page 17
Le 27 juillet 1873 la foudre est tombée sur
léglise, demi-heure après que les assistants
à la première messe du dimanche eurent
évacué le St temple. Nous pouvons considérer
cette circonstance comme providentielle, car le danger eut
été imminent pour bien des personnes un instant
avant. Après avoir brisé une des pierres rondes qui forment
le couronnement du clocher, le fluide est descendu dans
léglise en suivant la chaîne qui se rattache
à lune des cloches et prés de lautel du
Sacré Cur. Il a brisé langle de la corniche
de la boiserie du Chur, léglise a
été pendant une minute resplendissante de
lumière et infectée dune très forte odeur sue generis.
Page 18
Nous avons fait le même jour ; au conseil municipal la
proposition détablir un paratonnerre au clocher, elle a
été unanimement acceptée et nous avons fait
aussitôt les démarches préalables pour cette
importante précaution. La commune et la fabrique assurent pour une part égale les
dépenses de cette réparation, à moins que la
demande dun secours que nous avons adressé au ministre
des cultes par lentremise de M. le préfet ne nous en
exonère. La France et léglise nont jamais subi des
revers et des épreuves comparables à ceux que la
providence leur a infligés pendant les années
1870,71,72. Une guerre que rien ne justifiait, témérairement
entreprise par un gouvernement aux abois, et à bout
dexpédients, aboutit à des désastres sans
nom, à une capitulation honteuse, à une invasion de
larmée allemande de la quelle la nation ne put
saffranchir quau prix de cinq milliards, qui furent
définitivement soldés le 5 septembre 1873. Pour comble de malheur la guerre civile succéda à la
guerre étrangère et notre infortunée patrie dut
revoir les horreurs de 1793. La commune simposa à la France et fit couler des
flots de sang dont le moins noble et le moins pur ne fut pas celui de
nos illustres otages. A un dictateur de sinistre mémoire, à, Gambetta dont
le nom inspire la plus juste indignation, dont lusurpation du
pouvoir fut la honte et la ruine de la France, à cet audacieux
personnage succéda un gouvernement plus régulier, mais
non moins impuissant à retirer la nation de labîme
ou lavait plongée lanarchie. Un pacte fut fait à Bordeaux, par lassemblée
nationale, la république fut proclamée le gouvernement
provisoire de la France M. Thiers fut nommé président.
Mais hélas ! Sa politique tortueuse, hésitante
entre les différentes fractions de chambre ne lui permit point
de consolider des institutions antipathiques à la
majorité et à la plus saine partie de la nation. Aussi perdit-il bientôt son prestige et les conservateurs
découvrant enfin ses connivences avec les radicaux, cette soif
du pouvoir qui lui faisait sacrifier les intérêts
généraux à sa vanité sénile, le
renversèrent et lui substituèrent lhonorable et
valeureux maréchal De Mac Mahon. Le 24 mai fête de Notre Dame auxiliatrice, la France
respirait sous un gouvernement honnête et franchement
conservateur. La bonté divine fut touchée des vux
et des supplications que de toute part, montaient vers son
trône. De nombreux pèlerinages sacheminaient vers
les sanctuaires les plus célèbres. Paray le Monial,
Lourdes, Chartes, la Salette, Notre Dame de France, virent accourir
lélite de la nation que la foi anime et qui sait
comprendre que là seulement est pour elle le salut. Jamais un
retour plus spontané et plus unanime vers Dieu ne sest
manifesté. Aussi notre conviction est-elle que les
pèlerinages de 1873 ont sauvé la France. Cest dans le cours de ces trois mois de ces pieuses et
solennelles manifestations que Thiers a été
renversé, et il est vrai de dire, quil conduisait notre
patrie à labîme, quil allait faire triompher
le radicalisme et perpétuer cette république dont la
France fait, pour la troisième fois, et pour son malheur,
lexpérience. Cest encore pendant le dernier mois de mes saints
pèlerinages (les août) que la fusion sest
opérée entre les Bourbons et les dOrléans.
Certes, sil est permis de concevoir lespérance
dune restauration, qui seule peut donner
sécurité, confiance et stabilité, cest
à ce rapprochement qui nous offre cette heureuse perspective.
Que Dieu la réalise. Si nous nous sommes permis de consigner dans nos registres de
paroisse cette rapide excursion dans le champ de la politique,
cest que la religion et léglise sont directement
intéressées dans les événements que nous
avons racontés. Cest en effet en 1870 que
Napoléon III, ne croyant plus pouvoir consolider son
trône ébranlé, que par de déplorables
concessions aux partis avancés quil espérait
ainsi sattacher, retira les troupes françaises qui
occupaient les états romains. Dés lors Victor Emmanuel envahit le domaine pontifical et
au mépris de tous les droits et de tous les traités,
avec cette ingratitude et cette perfidie qui le caractérise,
ainsi que son gouvernement il occupe Rome et réduisit le pape
Pie neuf à être son captif. La chute de Napoléon
III fut le châtiment de sa lâcheté. Tant il est
vrai de dire que la désertion de la cause du pouvoir
pontifical, comme lasservissement de ce même pouvoir, a
toujours été funeste à ceux qui ont reçu
la mission providentielle de le défendre et de le
protéger. Espérons que cette gloire nous sera rendue,
et que la restauration du pouvoir temporel, sera, un jour
luvre de la France, pour quon puisse dire encore
avec vérité : gest ei per francs.
Page 21
Délivrance du territoire Français de
larmée prussienne. Le dernier Allemand à franchi la frontière le 16
septembre 1873 à 9 heures du matin. Date mémorable. Verdun à été la dernière ville
occupée par les Prussiens.
Page 32
Le portail du cimetière a été fait par Pierre
Allègre et a été payé le 19 mars 1874,
700 francs, la commune a contribuée pour 250 francs.
Page 38
Le 16 juillet 1874 eu lieu un pèlerinage du diocèse
à Notre Dame de Lourde (Hte Pyrénées) nous avons
eu le bonheur de prendre part, et de voir ces lieux, à jamais
célébrés par les apparitions de la très
Ste Vierge. Jai fait lacquisition dune statue,
représentant la divine vierge telle quelle est apparue
à Bernadette. Des offrandes volontaires ont couvert le prix,
qui sélève à 150 francs, elle a
été placée sous le 1er arceau
prés de lautel de la très Sainte Vierge.
Page 39
Léglise de Solignac sur Loire possède 4
cloches, la 1ere dont le poids nest pas
indiqué, mais qui doit être de 9 à 10 quintaux a
été fondue en 1698, elle a pour inscription : a
fulgure et temps tate libera nos maria. Le fondeur est Pierre
Marchal, le lieu de sa résidence nest pas
indiqué. Quatre gravures sont incrustées dans la
circonférence. La 1ere représente St Pierre tenant une clef de
la main droite, et le livre des évangiles de la main gauche.
La 2ème St Antoine dans le désert. La
troisième une vierge, la 4ème un christ. La 2ème cloche a été fondue en
1793, sous ladministration de M. Margerit, curé. Le
baptême en a été fait le 17em jour du mois de
juin 1764, il est ainsi relaté dans nos utiles recherches
historiques, P35, messire Arnaud de Beget, doyen de
léglise cathédrale du Puy a béni, dans
léglise St Vincent de Solignac deux cloches, savoir la
grande pesant environ trente quintaux et la petite pesant deux cents
quarante cinq livres.
Le parrain a été Jacques Antoine
De Veyrac, seigneur de Maisonseule, Onzillon, Couteaux, Chateauneuf,
Présaille et baron de Lardeyrolles, la marraine Anne Claudine
Dugone Roche, seigneuresse dAudi. La petite cloche ; pesant 245 livres, a été
rompue, on ne sait à quelle époque et le métal a
contribué à la confection dune nouvelle en
1864. Il est déplorable que le vandalisme se soit exercé
sur nos cloches en 1793, et que le ciseau et le marteau aient fait
disparaître les inscriptions et les fleurs de lys qui en
faisaient lornement. Une 3ème cloche a été fondue en
1864, sous ladministration de M. Badiou Bauzac, maire, et de M.
Maurin, curé, son poids est de 18 à 20 quintaux. Linscription suivante est gravée dans sa
circonférence : fondue par la
générosité des paroissiens et
spécialement de Mme Victoire Bauzac, Jeanne Marie Gerbier,
Badiou Bauzac née Fabre, Anne Marie Exbrayat et Antoinette
Jarousse et de M. Maurin, curé, Fournier, vicaire, Jean Pierre
Jarousse, Baptiste Perre, Jean Reynard, Casimir Reynard, Jean Pierre
Mirmand, Augustin Alirol. Plus bas : jai pour parrain Jean Jacques Badiou Bauzac
maire, et pour marraine Mlle Antoinette Jarousse. Le fondeur est : Guillet à Lyon. Elle est enrichie des armoiries de Pie IX et de M. Lebreton, aux
côtés opposés sont un Christ et une vierge
immaculée. La 4ème cloche enfin a été fondue
comme la précédente en 1864. Elle est due à la
libéralité de M. Maurin, curé elle pèse
environ 14 quintaux. Elle a pour parrain M. Auguste Fournier et pour
marraine Mme Elise Grivet, née Maurin. M. Alexandre Maurin, curé, Fournier, vicaire, Badiou
Bauzac, maire, Baptiste Arnaud, adjoint. La paroisse de Solignac a deux patrons : St Vincent diacre et
martyr, sa fête est le 22 janvier, et St Barthélemy,
apôtre, dont la fête est le 22 août.
Page 45
Les premiers approvisionnements pour le prolongement de
léglise ont commencé le 20 février 1875,
Victor Souveton entrepreneur a fait venir des carrières de
Denis, prés le Puy, les pierres qui doivent sévir au
revêtement de la façade et aux tourelles.
Elles ont été taillées sur place, et
malgré la rigueur dun hivers exceptionnel et
prolongé, car aujourdhui 22 mars, il fait un froid
rigoureux, ce travail na pas été interrompu. La
façade de léglise était uniforme, un
porche était à lentrée,
savançait de trois mètres, sappuyait
au-dessus de la porte et reposait sur le devant, sur deux piles en
maçonnerie.
Le 20 mars il a été démoli
une muraille qui formait une enceinte depuis langle de
léglise, et servait de clôture à
lancien cimetière est tombée le même jour,
mais seulement jusquà la jonction dune muraille
provisoire qui a été établie pour
protéger la partie de lancien cimetière qui
nest pas encore fouillé.
La semaine Sainte nous a fait ajourner les travaux au lundi de
Pâques 29 mars. Les fondations ont été
creusées et la première pierre a été
posée et consolidée le 6 avril dune main robuste
encore, nous avons frappé sur les deux pierres qui forment les
deux côtés les plus avancés de
lentrée.
Page 47
Les travaux du prolongement de léglise se sont
continués sans interruption pendant tout
lété de 1875. Lautomne nous rapprochait de
lépoque fixée pour le jubilé universel,
qui devait commencer à Solignac le dix octobre. Nous
dûmes donc nous hâter dachever, au moins les
travaux intérieurs les plus indispensables. Le conseil de fabrique, dans sa délibération du
premier dimanche de juillet 1875, avait résolu, sur notre
proposition, de remplacer le maître autel, par trop modeste,
par un autel en marbre. Nous fûmes autorisés à
traiter pour cette acquisition et nous nous adressâmes à
M. Sacreste, marchand dornements déglise,
résidant au Puy. Il fit exécuter cette belle uvre
à Périgueux et dans des conditions de prix les plus
avantageuses, car ce bel autel et lexposition qui
laccompagne, mais qui ne doit être placée sur le
tabernacle, quaux grandes solennités, ne coûtent
que onze cents francs. Il fut également résolu que deux statues seraient
placées dans les niches pratiquées au frontispice de
léglise de la paroisse, St Vincent, patron principal, et
St Barthélemy, patron secondaire. Ces deux monumentales
statues, en gré céramique, ont été
exécutées à Munich, en Bavière et
figurent magnifiquement à la place quelles occupent,
leur prix et de six cents francs et nest assurément pas
exagéré. Les 7, 8, et 9 octobre furent employés à
ériger lautel, tout étant ainsi
préparé, nous avons pu donner les exercices du
jubilé, dont le succès a été merveilleux,
à lhonneur de la paroisse, nous avons fait reproduire
dans lécho du Velay la notice annexée au
présent registre.
Page 59
Nos registres des délibérations du conseil de
fabrique, mentionnent les acquisitions et réparations qui ont
été faites en 1877, 1878, 1879. Nos dépenses
pour le prolongement de léglise ont excédé
nos prévisions et nous avons du suspendre et ajourner
louverture dune 4eme fenêtre dans la nef,
lacquisition dune chaire en marbre, le blanchissement de
léglise, le plafond de la tribune, ce pour combler avant
tout, notre déficit.
Page 62
Augustin Rome, maire de Solignac est décédé
le 28 août 1880, son règne de trois mois quinze jours
na été signalé par aucun fait important,
si ce nest les élections au conseil
général qui ont eu lieu le 1er août et
qui ont eu pour résultats de substituer à M. Vissaguet,
conseiller général et sénateur, M. Adolphe
Badiou, lhonneur de cette élection est du à la
paroisse qui a donné à M. Badiou 177 suffrages et 87
à M. Vissaguet. Une nouvelle iniquité gouvernementale a été
commise. Lélection de M. Badiou au conseil
général a été annulée. Cette
mesure que rien ne justifiait, a été provoquée
par les assurances données à M. Vissaguet par
linique frère directeur de lécole communale
de Solignac, que M. Badiou ne serait pas réélu et que
ses efforts personnels et ceux de ladministration locale
assureraient le résultat. Les maires du canton récemment renouvelés dans le
sens radical faisaient craindre une lutte vive et infructueuse pour
notre conseiller général, il sest donc
déterminé à sabstenir et M. Vissaguet a
triomphé sans gloire, combattant sans péril, le 7
août 1880.
Page 64
Louverture dune fenêtre dans la seconde
travée de léglise a été
pratiquée et terminée le 13 août 1881. Un vitrail
représentant St Joseph y a été placé.
Cest donc trois fenêtres qui ont été faites
dans la nef depuis 1870, celle de limmaculée conception,
de St Joseph et de St François Régis. Celle du sanctuaire et de la tribune ont été
agrandies de moitié, celle des fonts baptismaux a
remplacé deux petites ouvertures carrées, notre
église était donc bien obscure avant ces importantes
réparations.
Page 68
Le conseil municipal a autorisé la démolition
dune muraille qui faisait angle dans le jardin, cette
réparation, sollicité par nous, a lavantage
disoler la sacristie de lancien cimetière, de la
rendre indépendante de la place publique, et dagrandir
le jardin. Le mur construit à mes frais, a été
élevé en trois jours, les 19, 20, 21 octobre 1882.
Page 69
Inauguration et bénédiction solennelles de la cloche
des pénitents et dun harmonium. La confrérie des pénitents après de longues
oppositions, suscitées par un de ses membres, a
réalisé son vu le plus cher celui de se donner
une cloche uniquement affectée à la
célébration de ses offices. Cette cloche sortie des
ateliers de M. Farnier, fondeur, à Robecourt par
V ? ? département des Vosges, a été
bénite le 19 août 1883, par nous curé de
Solignac, par autorisation spéciale de Mgr Lebreton
évêque du Puy. Les ressources pour cette uvre proviennent :
1er de la confrérie 208f, 2e de Jean
Garnaud de Solignac, 3e dAugustin Alirol 100f,
4e de M. Ranc de Chassilhac 50f, 5e de
Benoît Boudoul 25f, en outre la congrégation des
pénitents a contribué pour les frais
dérection, pour chacun des membres 50f.
Page 72
Le 28 octobre 1883 une adjudication a été
proposée aux ouvriers de la commune pour la confection du
plafond de la tribune en présence du conseil de fabrique,
réuni à la mairie, plusieurs ouvriers ont offert leurs
soumissions écrites, celle de Théodore Souveton a
été la plus avantageuse, il a soumissionné au
prix de un franc 45 centimes le mètre carré pour le
travail des planches et le placement de plafond conformément
à la police passée entre Augustin Viannés,
trésorier de la fabrique et lentrepreneur qui se charge
au prix de trente centimes le mètre carré, du
blanchissage au blanc de Troie, en deux couches. Ce travail a été commencé le 19 novembre et
fini le 20 décembre 1883. Le 13 avril 1884, le suisse a revêtu un nouveau costume,
confectionné à Lyon, chez Monteilhet le jeune, les
enfants de chur ont eu, le même jour, des soutanes
longues faites par la même maison. Tous ces objets ont
coûté 253 francs.
Fin du registre Allezard ***** Début du registre Vassel 1885 page 73, fin page 76,
1887
Page 73
Arrivée de M ; Vassel, comme curé de
Solignac. Le décret de cette nomination est signé le 20
juillet 1885 par le président de la République.
Après une première visite faite le 30 juillet, le
nouveau curé pris définitivement possession le 6
août, et il fut installé le 9 du même mois par M.
Boussaulade archiprêtre de Notre Dame.
Page 75
Lannée 1886 sera mémorable par la mission
donnée par Mme Badiou Bauzac, née Fabre,
dAgizoux, elle a commencée le 2 mai 1886, la
clôture a été rehaussée par
lérection dun nouveau chemin de croix du à
la générosité de M. Auguste Badiou fils de la
donatrice de la mission actuellement au couvent des Lazaristes. Ce
qui explique la présence du missionnaire Lazariste. Ce jour là aussi a eu lieu la bénédiction
dun Christ monumental donné par M. le curé
Badiou, ancien desservant de la Fare.
Page 76
Pendant le mois de juillet a eu lieu la restauration
intérieure de léglise, dont le besoin se faisait
sentir depuis longtemps, mais toujours ajourné faute de
ressources. Grâce enfin à un don de M. Urbain Reynard, la
dépense revenant à 950f a pu être faite à
la satisfaction de tout le monde, et notre église a pris un
nouvel air de fête, sacristie restaurée
également. Ces travaux nont duré que trois semaines, grâce
aux nombreux ouvriers qui y ont été employé par
le maître Albert Rocher président de la chambre
syndicale des plâtriers du Puy. Le Christ a été
placé définitivement à lentrée du
Chur par les mêmes ouvriers. En somme bon travail fait avec goût et dune
manière convenable par lattitude des ouvriers dans le
lieu Saint. Après la restauration intérieure de
léglise la toiture demandait aussi une réparation
pour obvier aux mouvements des gouttières qui avaient
dégradé la voûte : la toiture a
été entièrement ressuivie, la petite toiture de
lescalier de la tribune a été refaite en zinc,
seul moyen de faire disparaître linfiltration qui
sy produisait à chaque nouvelle pluie. Une petite chêneau a été mise sur la partie du
toit de léglise donnant sur la chapelle des fonts
baptismaux. Ce travail a été fait par Roux ferblantier
du Puy, et par Jean Falcon de Solignac. Le retable des deux autels latéraux ont été
commandés à Eymard, sculpteur du Puy et originaire de
Concis. Ils seront en marbre et les niches seront agrandies pour
pouvoir recevoir les statues. Cest une dépense de sept
à huit cents francs qui seront payes moitié par les
soins du curé et moitié par les soins de M.
Gerbier.
Fin du registre Vassel page 76
***** Début du registre Martin 1888 page 77, fin page 81,
1890
Page 77
La niche du grand autel donné par M. lAbbé
Gerbier vicaire de Solignac, a été placée le 12
mai 1888, elle a été faite par M. Eymard, marbrier au
Puy. La statue de lange gardien, don anonyme, a été
placée le ? novembre 1888, elle a été
solennellement bénite, ainsi que celle de Ste Anne, don de
trois pieuses mères congréganistes, le 28 juin 1889,
fête de Sacré Cur de Jésus.
Page 80
1890, la chaire en marbre, actuellement à
léglise, est un don de M. lAbbé Badiou
Bauzac, ancien curé de la Fare et décédé
à Solignac sur Loire en juillet 1888. Commandée par M.
Alphonse Badiou son neveu et son exécuteur testamentaire, elle
a été faite par M. Eymard marbrier au Puy, au prix de
1300 francs, et posée les premiers jours de mars 1890.
Fin du registre Martin
***** Pas de registre de Ruat Début du registre Joubert 1912 page 82, fin page 82,
1914 Début du registre Gauthier 1915 page 83, fin page
83,1917 Début du registre Tronchére 1918 page 84, fin page
86, 1924 Début du registre Vigouroux 1925 page 87, fin page 89,
1934 Début du registre Pasturel 1935 page 90, fin page 193,
1946
Page 101
22 septembre 1935, bénédiction dun nouveau
chemin de croix dans lassemblée du village
dAgizoux. Ce chemin de croix très simple acheté
depuis plus de 2 ans par Mlle Peyrelon, alors catéchiste du
village, navait pas encore été béni.
Page 105
Rapport sur les cloches de Solignac.
Visite de M. J et H Paccard du 25 avril 1935. Vous possédez 4 cloches : savoir (on ne sest pas
occupé de la cloche des pénitents) La 1ere cloche diamètre 1,225m environ 1200kg FA
1/2 bas La 2e cloche diamètre 1,110m environ 800kg FA
3/16 élevé La 3e cloche diamètre 1,015m environ 600kg SOL
3/16 bas La 4e cloche diamètre 0,840m environ 325kg SOL #
1/16 élevé Ces cloches sont dures à sonner, il conviendrait de les
mettre sur coussinet à bille, au tout le moins les deux plus
grosses. La 1ere cloche bénite en 1764. La 2e cloche bénite en 1864. La 3e cloche bénite en 1864. La 4e cloche bénite en 1764.
Page 106
Novembre 1935. Double vitres à la grande baie du chur
et à la fenêtre de la 2eme sacristie (donnant
sur le levant) le travail a été fait par M. Borie
peintre verrier du Puy.
Page 118
Décembre 1936. Double vitrage aux 7 fenêtres,
côté sud de la sacristie et de léglise. Pas de verre armé cette fois mais simplement du verre
martelé épais. Les mesures ayant été
prises et le verre coupé par M. Reversat, vitrier au Puy. Les
carreaux ont été posés suivant la méthode
employée précédemment par M. Borie peintre
verrier au Puy, par un ouvrier du pays, Toussain Pechayre,
maçon menuisier à Solignac.
- Montant des travaux :
- Facture Reversat : fourniture du verre 320f.
-
- Facture Pechayre :
- Barres de fer, boulons 84f.
- Ciment et pose 173f.
- Frais divers 35f.
- Total 612f.
Réparation et pose, sur le maître autel de
lexposition. Cette exposition avait été démolie et
brisée (en même temps que le vitrail de la grande baie,
qui représentait St Vincent), par les ouvriers travaillant
à la restauration de léglise. Une échelle renversée brisa le vitrail et jeta bas
lexposition de lautel, le vitrail avait été
remplacé en 1934 par M. Vigouroux, au lieu de limage de
St Vincent, cest le Christ mourant sur le calvaire, uvre
de M. Borie peintre verrier au Puy. Mais les débris de
lexposition demeuraient toujours entassés dans un coin
de la sacristie en haut. Bien que cette exposition coupa un peu la
vue du vitrail, que na tont mis ce dessin plus
haut ! On a cru bon pour donner à lautel plus de
majesté de la replacer sur lautel. Les colonnes et les
chapiteaux, intacts ont pu recevoir tout le reste, tout le reste a du
être réparé ou refait à neuf. La pose a
été faite la semaine avant Noël. Travail
exécuté par M. Adrien Fabre, marbrier au Puy, il
coûte 1900f.
Page 125
Novembre 1937. Pour souligner la mission et comme souvenir nous
avons fait exécuter les réparations
suivantes : Dorure du grand ostensoir. Réparation et dorure de 6 grands
chandeliers et de la croix pour le maître autel, de 4 grands
candélabres, des 2 lampes suspensions devant les autels de la
Ste Vierge et du Sacré Cur. Changement (au lieu dune chaîne, câble
dacier galvanisé) de la suspension de la lampe qui porte
la veilleuse dans le chur. Pose de 2 plaques de marbre sur le
second gradin du maître autel, ces plaques plus larges
étaient nécessaires pour pouvoir recevoir les
candélabres réparés. Ces diverses
réparations ont coûté 2650f.
Page 126
Octobre 1937. Bulletin paroissial "Lécho de Solignac
sur Loire" Le premier numéro porte la date : octobre 1937, il a
été tiré à 350 exemplaires.
Page 140
Mars 1938. Complément dinstallation
électrique. Les seules lampes en applique le long du mur qui étaient
seules installés jusque là ne donnaient à
léglise quune lumière restreinte. Aucune
lampe même néclairait le chur des
chanteuses. Notre rêve était depuis longtemps de faire descendre
les fils du milieu de la nef, mais il fallait trouver des ouvriers
capables de faire ce travail rapidement et à moindre frais.
Tous ceux que nous avions sollicités déjà nous
parlaient de la nécessité de construire un
échafaudage. La nef à 11m de hauteur, ce qui
réclamé une dépense considérable et
beaucoup de temps. Nous avons enfin trouvé un ouvrier qui a fait le travail en
3 jours au moyen de très longues échelles, M. Jacques
Pays 7 rue de la Ronzade le Puy. Ont été ainsi
installées les 3 lampes qui sont suspendues au milieu de
léglise. La facture cependant, travail et fourniture,
sest élevé à une somme assez
importante : 550f.
Page 150
Le 3 septembre 1939. Déclaration de guerre à
lAllemagne ! ! !. Voici la liste des mobilisés de la paroisse, dont le
départ sest échelonné sur plus de 3
semaines, quelques-uns sont même partis plusieurs mois
après la déclaration de guerre.
Agizoux |
Alméras |
Pierre (PLM) |
prisonnier |
Bartélemy |
Pierre |
rentré |
Boudoul |
Baptiste |
prisonnier |
Gerbier |
Jean |
rentré classe 18 |
Giraud |
Baptiste |
- |
Clauzier |
Louis |
rentré |
Falcon |
Baptiste (à
lusine) |
rentré |
Allégre |
(95 mois)
|
rentré |
Mirmand. |
Jules |
(classe 39) Grand blessé
amputé de la jambe gauche |
Coucouron |
Roche |
Camille |
prisonnier |
Jouffre |
André |
(quelques mois) |
Collandres |
Crespe |
Louis (mort en 41) |
rentré |
Jouffre |
Théodore |
prisonnier |
Leyres |
Jules |
rentré |
Leyres |
Victor (Chacornac) |
rentré |
Malartre |
Auguste |
prisonnier |
Besse |
Edouard |
rentré |
Chassilhac |
Arnaud |
Joseph (mort en 41) |
rentré |
Bouquet |
Joseph |
prisonnier |
Bouquet |
André |
rentré |
Malzieu |
André |
prisonnier,récupéré |
Concis |
Alleil |
Alphonse |
rentré |
Barthélemy |
Louis |
rentré |
Besse |
Honoré |
rentré |
Brenas |
Régis (quelques jours) |
rentré |
Brenas |
Baptiste |
rentré |
Boudoul |
Régis Pierre |
rentré |
Malarte |
André |
prisonnier |
Malarte |
Régis |
rentré |
Malartre |
Aimé (usine) |
rentré |
Mirmand |
Louis |
prisonnier, récupéré |
La Beaume |
Allirand |
Jacques |
prisonnier |
Bay |
Jean Baptiste |
prisonnier |
Bay |
Jules |
? |
Bay |
Albet |
? |
Buisson |
Auguste |
prisonnier |
Buisson |
André |
rentré |
Buisson |
Adrien |
prisonnier |
Buisson |
Baptiste |
prisonnier, sest échappé et est
rentré vers le 30.12.40 |
Mallés |
Auguste |
prisonnier |
Fatou |
Alleil |
Sylvain |
prisonnier |
Pessemesse |
Albert |
rentré |
Le Fangeas |
Jouve |
Albert |
prisonnier |
Montagnac |
Castanet |
Aimé (gendarme) |
rentré |
Castanet |
Honoré |
prisonnier |
Chaussinand |
André |
prisonnier |
Le Chier |
Reynard |
Félix |
prisonnier |
Redon |
Victorien |
rentré |
Exbrayat |
Jean Baptiste |
prisonnier |
Cortial |
Francisque |
rentré |
Mussic |
Boissy |
Théodore |
prisonnier |
Boissy |
Emile |
prisonnier |
Boissy |
Joseph |
rentré |
Gimbert |
André |
prisonnier, sest échappé et est
rentré vers le 10.11.40 |
Laurent |
Antonin |
rentré |
Mahinc |
Félix |
(quelques mois) |
Le Chambon |
Issartel |
Eugène |
rentré |
------------
Pas de Morts ! ! ! A remarquer le nombre considérable de prisonniers, et
cest, on peu dire la même proportion pour toute
larmée française. 1800000 prisonniers.
Page 153
1939-1940. hivers exceptionnellement rigoureux : en janvier
15 jours, en février 10 jours, le thermomètre est
descendu à -22°.
Page 156
1940. le recule des armées françaises, car les
allemands sont venus par de çà St Etienne jusque en
Haute Loire (St just Malemont où dans les environs quelques
civils furent tués) nous a valu de voir passer à
Solignac quelques unités et on sentait la déroute
désordonnée, nous a valu aussi le séjour
prolongé de quelques formations de jeunes (du 18 juin au 10
août), ils furent dabord plus de 1200 puis quelques jours
plus tard, un millier. Il est facile de voir lencombrement qui
en résultait. Jeunes recrues du 351em dépôt dinfanterie. Venant de St Etienne. Il est
facile surtout de simaginer le désordre, moral surtout
apporté par eux à Solignac, la plupart de ces jeunes
recrutés à Paris et de la banlieue de
Paris ! !. Il y avait surtout aussi bon nombre de jeunes
venant dAlsace, ceux ci étaient les plus corrects et
plus chrétiens. Leur départ à tous le 10
août fut pour Solignac un soulagement. Pour sur le mot
nest même pas assez fort ! !.
Page 157
Croix brisées par les soldats. Nous avons parlé tout à lheure de jeunes
soldats sans religion et sans morale. La preuve, un beau matin, vers
le 20 juillet nous apprîmes que 2 croix en pierre avaient
été brisées et leurs croisillons jetés
à terre : la croix du Chier et celle de la gare.
Lune et lautre croix des processions des rogations. Nous
manifestâmes notre indignation au commandant Courtel, chef des
troupes ici, qui fût indigné comme nous. Pour
éviter toute histoire fit lui-même réparer ces
croix par des soldats, hommes de métier. Mais combien de temps
durera cette réparation en ciment ?
Page 162
Février 1941. Dans la nuit du 20 au 21 février un
avion allemand est venu sécraser prés de chez
nous, entre le Fangeas et Jabier. Le pilote descendu en parachute est
venu se réfugier à Solignac et il fit grand bruit le
matin au bureau de poste ! . Le même jour dautres aviateurs allemands sont
tombés de même, lun à Laussone,
lautre à Ouide, un autre tout prés dici.
Tous venaient du côté de lAngleterre quils
allaient bombarder et qui furent chassés par les aviateurs
britanniques. Le 2 mars venu au Puy du maréchal Pétain, chef de
létat.
Page 168
10 avril 1942. Peinture des portes de léglise et des
boiseries du vestibule, travail nécessaire, les belles portes
sabîmaient vraiment. Travail exécuté par M.
Jousse plâtrier peintre du Puy.
Page 171
11 septembre 1942. La foudre sur léglise. Vers 21 heures, orage terrible tonnerres effrayants. La foudre est
tombée sur léglise. Fils conducteurs du courant brûlés. Le compteur mis
en miettes, les morceaux ont été projetés dans
léglise jusque dans le chur, coupe circuit et
quelques bouts de fils brisés et brûlés à
la tribune, vers le milieu. Les plâtras de pierre et de chaux
projetés sur le sol. Cette bizarrerie sexplique peut
être par le fait que le fils du paratonnerre qui passe du
côté extérieur à cet endroit était
juste coupé à ce niveau.
Page 172
Octobre 1942. Réparation des cloches. Pose de jougs en fonte, coussinets à billes, roue de
sonnerie. Cependant la 4e cloche du clocher à
conservé son joug en bois, celle là (comme celle du
clocheton) na quun coussinet en cuivre ordinaire.
Cest un ouvrier de la maison Pacard dAnnecy le Vieux Hte
Savoie qui est venu faire le montage, il fut aidé par deux
bons ouvriers du pays, Giraud Pierre, charron, et Gerbier Pierre,
forgeron, et quelques autres. Le travail fut fait en 10 jours, et les
cloches sonnaient pour la fête de la Toussaint.
Page 175
Mai 1943. Liste des prisonniers de la paroisse au 15 mai 1943. Abougit Lucien Solignac Allégre Cyprien Agizoux Alirole Emile Solignac Alleil Sylvain Fatou Allirand Jacques La Beaume Alméras Pierre Agizoux Besse Pierre Solignac Boissy Emile Mussic Boissy Théodore Mussic Bouquet Joseph Chassilhac Buisson Adrien La Beaume Castanet André Montagnac Chauchat Louis Solignac Chaussinand André Montagnac Devaux Alphonse Solignac Graille Jean Solignac Jouves Charles Le Fangeas Malartre André Concis Malartre Auguste Collandres Mallés Pierre La Beaume Mialon Régis Solignac Pailhés Régis Solignac Roche Camille Coucouron Saint Chamarand Solignac Sigaud Roger Solignac Tallobre Marcel Coucouron
Page 183
Juin 1943. Sous prétexte de relever des prisonniers qui
seraient remplacés en Allemagne par des jeunes, le
gouvernement Pétain Laval exige que les jeunes de la classe 43
partiraient pour le service du travail en Allemagne (S.T.O). 8 des nôtres furent touchés par cet ordre, et durent
le cur gros sexiler pour aller travailler en terre
étrangère :
Cette manière de déportation était dure pour
tous.
Octobre 1944. Réfection du soubassement de la façade
extérieure de la cure. Travail exécuté par M.
Toussain Pechayre, ouvrier maçon à Solignac.
Payé par le curé 830f.
Page 185
Episode de guerre. Mai 1944, une bombe lancée par un avion sur le Brignon, on
disait lancée par un avion allemand ! NON il est bien
plus probable quil sagit dune bombe perdue
lancée par un avion américain. Les avions
américains passaient souvent à cette époque. On
a dit même, quon avait reconnu américain les
éclats de fer de la bombe ! !.
résultat : 2 maisons (une surtout) à peu
prés détruites, 3 morts dans une famille : La
mère et deux enfants, 5 ou 6 autres maisons endommagées
+ ou -, tout autour du point de chute un entonnoir profond de 5 ou 6
mètres et dau moins 12 à 15 mètres de
diamètre. Les obsèques des victimes ont eu lieu solennellement 2
jours après. 1er août 1944, le maquis commençait
véritablement la guerre pour la libération chez
nous. Dans la nuit du 1er août ils avaient fait sauter
le petit pont de la ligne de chemin de fer à Aunac prés
le Brignon. Dans la nuit du 31 juillet au 1er août le pont
sautait sur la grand route, à 5 ou 600 mètres au sud de
Montagnac, et comme la nouvelle serait sans doute vite connue, les
maquisards embusqués prés du village de Montagnac
attendaient larrivée des boches. Dans la soirée de fait les boches arrivent, fusillade sur
le camion qui les amène, y eut-il des morts ? ;
bientôt posté un tirailleur sur le plateau les boches
commencent une fusillade sur le village de Montagnac et sur tout ce
qui donne signe de vie aux alentours. Malheureusement un des
maquisards, Denis dit-on (non de guerre (1) ) originaire du Cantal est
touché ; on le traîne dans un champ dorge
prés de Chassilhac, et brutalement les boches viennent
lachever à coups de crosse de fusil ! De plus les
boches lancent des grenades incendiaires sur 2 maisons qui sont
brûlées : grange et écurie de Prunet
Edouard, maison remise au-dessous de la route de Castanet Auguste.
Après le départ des boches vers la nuit ont eu toutes
les peines du monde pour préserver de lincendie la
maison dhabitation de Prunet ? A la nuit le feu
faisait rage. Le maquisard victime fut transporté dans une grange, le
lendemain les boches sont venus et furieux et vandales
sintroduisent dans plusieurs maisons et pillent ! . Cest le lendemain seulement queurent lieux les
obsèques de la victime. Une absoute fut chantée
à Solignac, puis le cadavre emporté pour être
enseveli prés du cantonnement du maquis, dans la région
de Vergezac dit-on ! . La guerre qui laurait cru avait passée chez
nous ! .
(1) Son vrai nom : Coupas Joseph, plaque au
monument.
Page 186
Bombardement de la gare. 27 août 44 (dimanche de la vogue) 7 où 8 avions américains poursuivent le train
qui vient du Puy, ils supposent que ce train transporte des allemands
dans le midi (ce qui est faux) cest le train tout simplement
des voyageurs, il y en a beaucoup qui viennent à Solignac pour
la vogue. Cest le moment de la 1ere messe, les avions
ronronnent au-dessus de Solignac. Le train arrive en gare, et tout
à coup, éclatement de bombes. La panique sempare
de la foule massée dans léglise, et qui se
précipite sur toutes les portes pour fuir, heureusement la
messe va être finie, le prêtre prend les Saintes hosties
et se retire, deux minutes plus tard on vient annoncer quil y a
un mort à la gare. 3 où 4 bombes sont tombées prés de la gare,
des mitrailleuses ont tiré pendant prés de ½
heure. Les voyageurs se sont mis à labri derrière les
murs, cependant une jeune fille a été atteinte de
plusieurs balles, la poitrine transpercée, elle meure à
peu prés tout de suite. Cest Mlle Renée Laurent du Puy, nièce de Pays
Pierre et Pays Gustave. On la transporte chez son oncle Pays Gustave. Ses obsèques
eurent lieu mardi au Puy. Autres dégâts à la gare : fenêtres
et vitres brisées. La guerre portait ses ravages à Solignac.
Page 187
La statue Lafayette du Puy à Solignac. Les Allemands avaient descendu de son piédestal (Bd St
Louis le Puy) cette statue et lavaient déposé au
fer à cheval avant de lemporter en Allemagne pour la
fondre. Une nuit (je ne sais pas la date exacte) quelques
résistants du Puy, coup de force magnifique, la subtilise, et
viennent la cacher à Montagnac, enfouie des la bergerie de la
maison Bernard Castanet où elle est restée
jusquà la fin de la guerre et plus encore. A peu
prés personne ne connaissait ce fait ! M. Bernard lavait révélé à M. le
curé, celui-ci lui avait et pour cause imposé le
silence absolue ! ! !. Difficultés pour venir
prendre cette statue, plusieurs groupes de maquisards se jalousent
voulant tous avoir la gloire du bon coup joué aux boches. Le 2 novembre 1945 un groupe vient la déterrer pour
lemporter. On passe par Solignac où le cortège
officiel et complimenté par les autorités locales, et
bientôt après la statue était sur son
piédestal au Puy, en présence des autorités
civiles, militaires, religieuses de la ville. 31 août 1944, des tanks américains venant ont ne sait
doù (direction de Montagnac) ont traversé
Solignac, se dirigeant vers Chadron, le Monastier. Emerveillement de
la population qui navait jamais vu ces monstres de guerre. Page 192 Septembre 1940, inauguration et bénédiction
dun monument élevé à la gloire de Joseph
Coupas F.F.I tombé à Montagnac le 3 août
1944. Ce monument, une croix sur un socle à langle
formé par le croisement des routes de Pradelles et Cayres,
à Montagnac. 1946. Recensement de la population. Maisons habitées 238 Ménages 275 Habitants 850 Paysans 126 Commerçants 24
Au précédent recensement avant la guerre 39-40 : 957
habitants.
Il y a quelque 30-35 ans dans les 1200 habitants. La France est en train de mourir. Fin du registre Pasturel. ***** Début du registre Dalle 1947 page 194 Le registre Dalle sarrête au 5 août 1951, puis
plus rien, les curés suivants nont pas tenu le
registre. |